Programmation à venir
ETE 2025
Paquebots 1913-1942.
Une esthétique transatlantique
26 avril > 21 septembre 2025
Exposition présentée au MuMa au Havre du 26 avril au 21 septembre 2025, coproduite avec le Musée d’arts de Nantes (25 octobre 2024 - 23 février 2025).
Inscrivant le MuMa dans la grande histoire transatlantique des ports du Havre et de Nantes-Saint-Nazaire, l’exposition Paquebots 1913-1942. Une esthétique transatlantique explore comment ces géants des mers ont bouleversé les imaginaires et la création de l’entre-deux guerres.
Les années folles sont un âge d’or pour les paquebots, tout autant palaces flottants que machines extraordinairement modernes, alors seuls véritables traits d’union entre la vieille Europe et les États-Unis.
L’exposition explore la fascination qu’ils exercent sur les artistes d’avant-garde, dans un langage devenu international. Peintres, photographes, affichistes et cinéastes de tous pays s’emparent de l’image de ces géants, explorant leurs silhouettes fuselées et monumentales ou décortiquant au contraire la perfection abstraite de leurs machineries. La traversée, quant à elle, est une expérience extra-ordinaire, moderne, brouillant les repères de l’espace et du temps et favorisant les rencontres originales. À cette époque, ce voyage suspendu dans le temps, apatride, étrange et singulier, revêt le charme d’une parenthèse enchantée.
Pourquoi cette exposition au Havre et au MuMa ?
Ville-port, Le Havre a pour vocation première, dès sa construction en 1517 d’être une porte ouverte sur le monde. Point de départ des premières aventures transatlantiques, la ville sait au gré des siècles s’adapter à chaque nouveau défi apporté par le développement du transport maritime mondial. Les premières liaisons régulières Le Havre/États-Unis sont créées dès 1864 et trouvent leur pleine activité avec les grands monstres sacrés comme Normandie, ou France. Ville détruite, ville reconstruite, Le Havre s’affiche comme un objet moderne. Premier musée public reconstruit de l’après-guerre, le MuMa a trouvé sa place sur un site symbolique, à l’entrée du port, face à la mer. L’architecture du musée emprunte à l’imaginaire de l’embarquement. C’est bien à un voyage que le visiteur, empruntant la passerelle d’accès, se prépare lorsqu’il entre dans le bâtiment. Et la sculpture monumentale d’Henri-Georges Adam qui se détache sur la façade transparente du musée est pensée comme un Signal, accueillant le voyageur américain qui accoste au Havre. Cette forte identité moderne et transatlantique donne sa coloration à la programmation du MuMa qui a déjà consacré plusieurs expositions à ce thème (Sur les quais. Ports, docks et dockers en 2008, Signac. Les ports de France en 2010, Paquebot France en 2012, Pissarro dans les ports en 2013).
Une esthétique transatlantique
26 avril > 21 septembre 2025
Exposition présentée au MuMa au Havre du 26 avril au 21 septembre 2025, coproduite avec le Musée d’arts de Nantes (25 octobre 2024 - 23 février 2025).
Charles DEMUTH (1883-1935), Paquebot Paris, 1921-1922, huile sur toile. Columbus - Columbus Museum of Art. © Columbus Museum of Art - Ohio /Gift of Ferdinand Howald
Les années folles sont un âge d’or pour les paquebots, tout autant palaces flottants que machines extraordinairement modernes, alors seuls véritables traits d’union entre la vieille Europe et les États-Unis.
L’exposition explore la fascination qu’ils exercent sur les artistes d’avant-garde, dans un langage devenu international. Peintres, photographes, affichistes et cinéastes de tous pays s’emparent de l’image de ces géants, explorant leurs silhouettes fuselées et monumentales ou décortiquant au contraire la perfection abstraite de leurs machineries. La traversée, quant à elle, est une expérience extra-ordinaire, moderne, brouillant les repères de l’espace et du temps et favorisant les rencontres originales. À cette époque, ce voyage suspendu dans le temps, apatride, étrange et singulier, revêt le charme d’une parenthèse enchantée.
Pourquoi cette exposition au Havre et au MuMa ?
Ville-port, Le Havre a pour vocation première, dès sa construction en 1517 d’être une porte ouverte sur le monde. Point de départ des premières aventures transatlantiques, la ville sait au gré des siècles s’adapter à chaque nouveau défi apporté par le développement du transport maritime mondial. Les premières liaisons régulières Le Havre/États-Unis sont créées dès 1864 et trouvent leur pleine activité avec les grands monstres sacrés comme Normandie, ou France. Ville détruite, ville reconstruite, Le Havre s’affiche comme un objet moderne. Premier musée public reconstruit de l’après-guerre, le MuMa a trouvé sa place sur un site symbolique, à l’entrée du port, face à la mer. L’architecture du musée emprunte à l’imaginaire de l’embarquement. C’est bien à un voyage que le visiteur, empruntant la passerelle d’accès, se prépare lorsqu’il entre dans le bâtiment. Et la sculpture monumentale d’Henri-Georges Adam qui se détache sur la façade transparente du musée est pensée comme un Signal, accueillant le voyageur américain qui accoste au Havre. Cette forte identité moderne et transatlantique donne sa coloration à la programmation du MuMa qui a déjà consacré plusieurs expositions à ce thème (Sur les quais. Ports, docks et dockers en 2008, Signac. Les ports de France en 2010, Paquebot France en 2012, Pissarro dans les ports en 2013).