Comme une histoire… Le Havre
du 25 novembre 2017 au 18 mars 2018
L’exposition commence par brouiller les pistes en confrontant des peintures très « photographiques » et de grands dessins au fusain du Havre exécutés par Yves Bélorgey - artiste invité - aux photographies nocturnes de fleurs sauvages et d’herbes folles saisies dans le spectre lumineux d’un éclairage artificiel sur la place Danton par Anne-Lise Seusse.
Elle se poursuit avec Cross, la vidéo de Christophe Guérin, associée aux photographies très graphiques de Lucien Hervé des ISAI (Immeubles Sans Affectation Individuelle) prises en contreplongée - jeux de lignes saillantes, de pleins et de vides, d’ombres et de lumières- et aux vues kaléidoscopiques de Xavier Zimmermann. Rythme, champ / contrechamp, la ville se construit, se déconstruit pour mieux se reconstruire.
La seconde partie de l’exposition repose sur un parti pris différent, fictionnel. Autour de la vidéo Sel, d’une autre artiste invitée, Rebecca Digne, qui saisit une étrange chorégraphie sur la plage du Havre, et en écho au triptyque photographique tout aussi mystérieux de Corinne Mercadier, se déploie une série de photographies de Véronique Ellena, Sabine Meier, Olivier Mériel, Bernard Plossu, Matthias Koch, Rut Blees Luxemburg, Manuela Marques et Charles Decorps. Scènes d’extérieur ou d’intérieur, fragments de paysage public ou d’espaces privés qui racontent à eux seuls une histoire, nocturnes ou diurnes, habités ou désertés, tous révèlent une ambiance particulière, une lumière singulière. Les présences fugitives ou les personnages que l’on croise sont saisis dans l’accomplissement d’occupations dont le but nous échappe ou dont la simplicité domestique (lire son journal) ou sociale (prendre un verre dans un café) déconcerte.
Elle se poursuit avec Cross, la vidéo de Christophe Guérin, associée aux photographies très graphiques de Lucien Hervé des ISAI (Immeubles Sans Affectation Individuelle) prises en contreplongée - jeux de lignes saillantes, de pleins et de vides, d’ombres et de lumières- et aux vues kaléidoscopiques de Xavier Zimmermann. Rythme, champ / contrechamp, la ville se construit, se déconstruit pour mieux se reconstruire.
La seconde partie de l’exposition repose sur un parti pris différent, fictionnel. Autour de la vidéo Sel, d’une autre artiste invitée, Rebecca Digne, qui saisit une étrange chorégraphie sur la plage du Havre, et en écho au triptyque photographique tout aussi mystérieux de Corinne Mercadier, se déploie une série de photographies de Véronique Ellena, Sabine Meier, Olivier Mériel, Bernard Plossu, Matthias Koch, Rut Blees Luxemburg, Manuela Marques et Charles Decorps. Scènes d’extérieur ou d’intérieur, fragments de paysage public ou d’espaces privés qui racontent à eux seuls une histoire, nocturnes ou diurnes, habités ou désertés, tous révèlent une ambiance particulière, une lumière singulière. Les présences fugitives ou les personnages que l’on croise sont saisis dans l’accomplissement d’occupations dont le but nous échappe ou dont la simplicité domestique (lire son journal) ou sociale (prendre un verre dans un café) déconcerte.
Exposition Comme une histoire... Le Havre © MS2K / Amaury Dupas
Vues de l'exposition
Parfois une photographie répond à une autre, telles celles de Plossu à celles de Lucien Hervé, nous entrainant dans une sorte de jeu de mots à la « Marabout, bout de ficelle, selle de cheval… ».
C’est bien à une sorte de jeu que l’exposition invite, mais à un jeu de l’oie dont la carte serait le territoire de la ville et les cases, des arrêts sur image. Les joueurs (le public) inventeraient leurs propres parcours, imagineraient la suite des histoires commencées par les artistes, à la manière de Dana Levy dont le film, qui clôture l’exposition, transforme la maison de l’Armateur en une maison particulière et la conservatrice en une étrange vestale hitchcockienne des objets fantastiques dont elle a la garde… jusqu’à sa fuite par les toits…
C’est bien à une sorte de jeu que l’exposition invite, mais à un jeu de l’oie dont la carte serait le territoire de la ville et les cases, des arrêts sur image. Les joueurs (le public) inventeraient leurs propres parcours, imagineraient la suite des histoires commencées par les artistes, à la manière de Dana Levy dont le film, qui clôture l’exposition, transforme la maison de l’Armateur en une maison particulière et la conservatrice en une étrange vestale hitchcockienne des objets fantastiques dont elle a la garde… jusqu’à sa fuite par les toits…