Jean-Francis Auburtin. Les variations normandes
du 14 octobre 2006 au 28 janvier 2007
Jean-Francis Auburtin (1886-1930) appartient à cette génération de peintres marquée à la fois par la peinture impressionniste et par l'esprit symboliste. Le symbolisme de son art apparaît avec force dans les grands décors inspirés de l'Antiquité qu'il peint pour la Sorbonne ou le Conseil d'État. Son goût pour la peinture exécutée sur le motif devient manifeste lorsqu'il engage ses pas dans ceux de Monet.
Comme son grand aîné impressionniste, Auburtin après avoir peint Belle-Ile, puis Étretat, succombe au charme de Varengeville-sur-Mer. Situé au sud de Dieppe, ce petit village exerce un très grand attrait sur les artistes, les écrivains et les musiciens pendant près d'un siècle, de 1850 à 1950. Auburtin, comme plus tard Georges Braque, choisit de s'y faire construire une maison et un atelier. À partir de 1907, il peint quotidiennement ces paysages marins barrés de falaises grandioses. Ce promeneur infatigable, qui arpente les chemins de douanier, plante aussi son chevalet à l'orée des bois et regarde souvent le soleil en face. Ses marines à contre-jour désignent un observateur aguerri aux variations atmosphériques. Sa persévérance à comprendre le paysage et les fluctuations de la lumière s'expriment dans l'élaboration de séries, procédé qu'il emprunte tout aussi bien à Monet qu'aux grands maîtres de l'estampe japonaise. À la façon d'un Hokusai français, Auburtin pratique la gouache et l'aquarelle en virtuose. Et c'est avec une grande dextérité qu'il fixe sur le papier les points de vue les plus insolites et les plus pittoresques des côtes normandes.
Bien qu'il soit d'un caractère plutôt réservé, l'artiste ne mène pas une vie de reclus dans le village de Varengeville. Il fréquente en intime les commanditaires du Bois des Moutiers dont le parc, planté d'essences rares de rhododendrons et d'azalées, surplombe la mer. Unique témoignage d'architecture Arts and Crafts en France, cette demeure construite par Sir Edwyn Lutyens, est conçue comme un lieu d'échange et de communion autour de l'art et de la nature. Dans ce milieu particulièrement fécond, Jean-Francis Auburtin trouve matière à ressourcer sa peinture qui traduit tout en nuances la compréhension intuitive qu'il a du paysage normand.
L'exposition présente près de 80 œuvres. Principalement exécutées à Varengeville et à Étretat, la plupart, inédites, proviennent de collections privées.
Comme son grand aîné impressionniste, Auburtin après avoir peint Belle-Ile, puis Étretat, succombe au charme de Varengeville-sur-Mer. Situé au sud de Dieppe, ce petit village exerce un très grand attrait sur les artistes, les écrivains et les musiciens pendant près d'un siècle, de 1850 à 1950. Auburtin, comme plus tard Georges Braque, choisit de s'y faire construire une maison et un atelier. À partir de 1907, il peint quotidiennement ces paysages marins barrés de falaises grandioses. Ce promeneur infatigable, qui arpente les chemins de douanier, plante aussi son chevalet à l'orée des bois et regarde souvent le soleil en face. Ses marines à contre-jour désignent un observateur aguerri aux variations atmosphériques. Sa persévérance à comprendre le paysage et les fluctuations de la lumière s'expriment dans l'élaboration de séries, procédé qu'il emprunte tout aussi bien à Monet qu'aux grands maîtres de l'estampe japonaise. À la façon d'un Hokusai français, Auburtin pratique la gouache et l'aquarelle en virtuose. Et c'est avec une grande dextérité qu'il fixe sur le papier les points de vue les plus insolites et les plus pittoresques des côtes normandes.
Bien qu'il soit d'un caractère plutôt réservé, l'artiste ne mène pas une vie de reclus dans le village de Varengeville. Il fréquente en intime les commanditaires du Bois des Moutiers dont le parc, planté d'essences rares de rhododendrons et d'azalées, surplombe la mer. Unique témoignage d'architecture Arts and Crafts en France, cette demeure construite par Sir Edwyn Lutyens, est conçue comme un lieu d'échange et de communion autour de l'art et de la nature. Dans ce milieu particulièrement fécond, Jean-Francis Auburtin trouve matière à ressourcer sa peinture qui traduit tout en nuances la compréhension intuitive qu'il a du paysage normand.
L'exposition présente près de 80 œuvres. Principalement exécutées à Varengeville et à Étretat, la plupart, inédites, proviennent de collections privées.
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Publications
Jean-Francis Auburtin, les variations normandes
Catalogue d’exposition — Le Havre, musée Malraux, 14 octobre 2006 – 28 janvier 2007
Auteurs : Géraldine Lefebvre, Jean-Pierre Mélot
Édition : Somogy, Paris, 2006, 119 p.
ISBN 978-2-7572-0022-3
Catalogue d’exposition — Le Havre, musée Malraux, 14 octobre 2006 – 28 janvier 2007
Auteurs : Géraldine Lefebvre, Jean-Pierre Mélot
Édition : Somogy, Paris, 2006, 119 p.
ISBN 978-2-7572-0022-3