DEGAS, Marguerite Degas
Edgar DEGAS (1834-1917)
Marguerite Degas
ca. 1859-1860
graphite sur papier vélin
30,1 x 23,2 cm
© MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Marguerite Degas
ca. 1859-1860
graphite sur papier vélin
30,1 x 23,2 cm
© MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
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Aîné de cinq enfants, Edgar Degas prenait très volontiers ses frères et sœurs comme modèles, tout particulièrement à ses débuts, lors de son apprentissage artistique. La tradition veut que Marguerite, de huit ans sa cadette, ait été la favorite du peintre. Née en 1842, Marguerite épousa l’architecte Henri Fevre en 1865, quitta la France en 1889 avec sa famille pour Buenos Aires où elle mourut en 1895. Degas l’a peinte et dessinée tout au long de son adolescence, toute jeune, en communiante vers 1854, puis vers l’âge de 14 ans avant son départ pour l’Italie, et enfin jeune femme, quelques années seulement avant son mariage.
Ce dessin acquit par Olivier Senn, offre de grandes ressemblances avec d’autres portraits de Marguerite, et notamment avec une huile sur toile et deux dessins conservés au musée d’Orsay.
De face, en pied, Marguerite pose debout, une main sur le dossier d’une chaise, l’autre cachée derrière elle. Dans ces portraits en pied comme dans les versions plus resserrées sur le visage, elle apparaît coiffée d’un simple bonnet de dentelle. La frontalité du modèle met particulièrement en valeur la régularité de ses traits et le bel ovale du visage que soulignent ses cheveux lisses symétriquement arrangés.
Ici, Marguerite est assise devant une table, de profil, légèrement tournée de trois quarts. Vêtue d’une ample robe d’intérieur, elle porte la même coiffe froncée encadrant son visage. Les cheveux tirés en arrière dégagent plus volontiers la figure et laissent apparaître l’oreille. La position choisie met en valeur le port élégant de la tête. Les yeux fixés droit devant elle, dans le flou, Marguerite semble lointaine, comme retirée du monde qui l’entoure. Dans un intérieur tout juste suggéré par la présence de la table et d’une cheminée au fond, Degas saisit la présence calme et distante de la jeune femme avec une retenue et une pudeur toutes singulières.
Ce dessin acquit par Olivier Senn, offre de grandes ressemblances avec d’autres portraits de Marguerite, et notamment avec une huile sur toile et deux dessins conservés au musée d’Orsay.
De face, en pied, Marguerite pose debout, une main sur le dossier d’une chaise, l’autre cachée derrière elle. Dans ces portraits en pied comme dans les versions plus resserrées sur le visage, elle apparaît coiffée d’un simple bonnet de dentelle. La frontalité du modèle met particulièrement en valeur la régularité de ses traits et le bel ovale du visage que soulignent ses cheveux lisses symétriquement arrangés.
Ici, Marguerite est assise devant une table, de profil, légèrement tournée de trois quarts. Vêtue d’une ample robe d’intérieur, elle porte la même coiffe froncée encadrant son visage. Les cheveux tirés en arrière dégagent plus volontiers la figure et laissent apparaître l’oreille. La position choisie met en valeur le port élégant de la tête. Les yeux fixés droit devant elle, dans le flou, Marguerite semble lointaine, comme retirée du monde qui l’entoure. Dans un intérieur tout juste suggéré par la présence de la table et d’une cheminée au fond, Degas saisit la présence calme et distante de la jeune femme avec une retenue et une pudeur toutes singulières.