CROSS, Le Mourillon
Henri Edmond CROSS (1856-1910)
Le Mourillon
1906
aquarelle et crayon noir sur papier vélin épais
16,9 x 24,7 cm
Collection Senn-Foulds
© MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Le Mourillon
1906
aquarelle et crayon noir sur papier vélin épais
16,9 x 24,7 cm
Collection Senn-Foulds
© MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Image haute définition
Dans ce dessin, l’artiste s’est placé au niveau de la mer, devant la rade des Vignettes, et, regardant en direction de l’Ouest, il croque le paysage du littoral urbain et portuaire qui s’offre à lui : le Fort Saint-Louis (XVIIIe) et sa silhouette ramassée et géométrique en face, la colline boisée du quartier de la Mitre à gauche, et à droite les constructions sur pilotis des Bains Sainte-Hélène qui disparaissent avant la Première Guerre mondiale. En cette heure tardive d’un jour d’hiver, l’activité portuaire est calme et seules trois petites embarcations de pêche (une tartane à gauche et deux barques) animent la scène.
Cross semble avoir travaillé très rapidement. En quelques traits de crayon, il esquisse les contours de la fortification, des bâtiments, du plongeoir à gauche et des bateaux, puis, en coups de pinceau très fluides pose les couleurs diluées (plus dense pour le bleu comme souvent) sur le papier blanc.
Quelques gouttes d’eau tombées malencontreusement sur le dessin au niveau des murs de la forteresse, témoignent d’une réalisation rapide, sur le terrain, mais n’enlèvent rien à la qualité de l’œuvre. Cross excelle à saisir la douce flamboyance du couchant et le calme du soir qui tombe sur la ville et le port peu à peu gagnés par le silence.
Cette aquarelle, relativement élaborée et exécutée sur le motif, ne semble pas avoir été reprise à l’atelier. Elle révèle un artiste maîtrisant parfaitement la technique et doté d’une grande sensibilité pour les effets atmosphériques.
Cross semble avoir travaillé très rapidement. En quelques traits de crayon, il esquisse les contours de la fortification, des bâtiments, du plongeoir à gauche et des bateaux, puis, en coups de pinceau très fluides pose les couleurs diluées (plus dense pour le bleu comme souvent) sur le papier blanc.
Quelques gouttes d’eau tombées malencontreusement sur le dessin au niveau des murs de la forteresse, témoignent d’une réalisation rapide, sur le terrain, mais n’enlèvent rien à la qualité de l’œuvre. Cross excelle à saisir la douce flamboyance du couchant et le calme du soir qui tombe sur la ville et le port peu à peu gagnés par le silence.
Cette aquarelle, relativement élaborée et exécutée sur le motif, ne semble pas avoir été reprise à l’atelier. Elle révèle un artiste maîtrisant parfaitement la technique et doté d’une grande sensibilité pour les effets atmosphériques.