ELLENA, Le Havre. Les amoureux de l'hôtel de ville
Véronique ELLENA (1966)
Le Havre. Les amoureux de l'hôtel de ville
2007
photographie couleur contrecollée sur aluminium sous plexiglas
© MuMa Le Havre / Véronique Ellena
Le Havre. Les amoureux de l'hôtel de ville
2007
photographie couleur contrecollée sur aluminium sous plexiglas
© MuMa Le Havre / Véronique Ellena
Née en 1966, Véronique Ellena étudie la photographie dans l'atelier de Gilbert Fastenaekens à l'École nationale supérieure des arts visuels de La Cambre à Bruxelles. Elle expose depuis 1997 ses séries de photographies : « Les Dimanches » (1997), « Les Grands Moments de la vie » (1999), « Les Classiques cyclistes » (2001), « Ceux qui ont la foi » (2003). Pensionnaire de l'Académie de France à Rome en 2007, elle réalise à la Villa Médicis une nouvelle série, « Natures mortes ». Son dernier travail sur les sans-abri (« Invisibles ») trouve également son origine dans ce séjour romain.
Véronique Ellena est venue au Havre dans le cadre d'une commande publique passée par la ville du Havre et le ministère de la Culture. En 2006, cinquante ans après que Lucien Hervé s'est vu confier la première campagne photographique du Havre reconstruit (1956), et un an après le classement au patrimoine mondial de l'humanité du centre reconstruit par l'atelier d'Auguste Perret (2005), six artistes sont invités à porter leurs regards sur cette partie de la ville dont la modernité est encore difficilement acceptée par la majorité des habitants. Cinq photographes (outre Véronique Ellena, ce sont Nancy Wilson-Pajic, Manuela Marques, Charles Decorps et Xavier Zimmermann) et un vidéaste (Pierre Creton) travaillent de 2007 à 2009 au Havre. À la fin de leur campagne, au printemps 2010, leurs travaux sont réunis et présentés dans l'exposition « Le Havre. Images sur commande » organisée au musée Malraux. Une partie de l'exposition est également montrée au Brésil, dans deux musées construits par Oscar Niemeyer, qui a été au Havre l'architecte du nouveau théâtre, inauguré en 1982 : au Museu de Arte Contemporânea de Niterói (2009-2010) et au Museu Nacional à Brasilia (été 2010).
Véronique Ellena arrive au Havre durant l'hiver 2006-2007. Elle s'imprègne de l'atmosphère de la ville, se plonge dans son histoire. La cité moderne lui évoque un décor de théâtre où rien ne serait laissé au hasard. Elle aime ces perspectives et ces points de vue soigneusement pensés. Comme sur la scène, la lumière y joue un rôle particulièrement important. À celle de la journée, qu'elle trouve trop froide, Véronique Ellena préfère celles plus douces du petit matin ou de la tombée de la nuit. Le soir, l'éclairage public transfigure les scènes, qui prennent des allures de films. Les lumières discrètes des appartements projettent avec pudeur les scènes privées dans l'espace de la rue. Les passants, les habitants, les amoureux semblent y jouer leur propre rôle. Véronique Ellena offre une vision apaisée et silencieuse de la ville, dont elle fait une image universelle, celle d'un théâtre de la vie.
Véronique Ellena est venue au Havre dans le cadre d'une commande publique passée par la ville du Havre et le ministère de la Culture. En 2006, cinquante ans après que Lucien Hervé s'est vu confier la première campagne photographique du Havre reconstruit (1956), et un an après le classement au patrimoine mondial de l'humanité du centre reconstruit par l'atelier d'Auguste Perret (2005), six artistes sont invités à porter leurs regards sur cette partie de la ville dont la modernité est encore difficilement acceptée par la majorité des habitants. Cinq photographes (outre Véronique Ellena, ce sont Nancy Wilson-Pajic, Manuela Marques, Charles Decorps et Xavier Zimmermann) et un vidéaste (Pierre Creton) travaillent de 2007 à 2009 au Havre. À la fin de leur campagne, au printemps 2010, leurs travaux sont réunis et présentés dans l'exposition « Le Havre. Images sur commande » organisée au musée Malraux. Une partie de l'exposition est également montrée au Brésil, dans deux musées construits par Oscar Niemeyer, qui a été au Havre l'architecte du nouveau théâtre, inauguré en 1982 : au Museu de Arte Contemporânea de Niterói (2009-2010) et au Museu Nacional à Brasilia (été 2010).
Véronique Ellena arrive au Havre durant l'hiver 2006-2007. Elle s'imprègne de l'atmosphère de la ville, se plonge dans son histoire. La cité moderne lui évoque un décor de théâtre où rien ne serait laissé au hasard. Elle aime ces perspectives et ces points de vue soigneusement pensés. Comme sur la scène, la lumière y joue un rôle particulièrement important. À celle de la journée, qu'elle trouve trop froide, Véronique Ellena préfère celles plus douces du petit matin ou de la tombée de la nuit. Le soir, l'éclairage public transfigure les scènes, qui prennent des allures de films. Les lumières discrètes des appartements projettent avec pudeur les scènes privées dans l'espace de la rue. Les passants, les habitants, les amoureux semblent y jouer leur propre rôle. Véronique Ellena offre une vision apaisée et silencieuse de la ville, dont elle fait une image universelle, celle d'un théâtre de la vie.
En savoir +