Rencontre - 1er ouvrage sur l'œuvre du peintre Georges-Frédéric Rötig

Georges-Frédéric RÖTIG (1873-1961), Études du chien appartenant au président Félix Faure, 1895, aquarelle et crayon sur papier, 32,4 x 50 cm. Le Havre - Musée d'art moderne André Malraux
Georges-Frédéric RÖTIG (1873-1961), Études du chien appartenant au président Félix Faure, 1895, aquarelle et crayon sur papier, 32,4 x 50 cm. Le Havre - Musée d'art moderne André Malraux
  • RENCONTRE

Présentation du premier ouvrage sur l'oeuvre du peintre Georges-Frédéric Rötig
> Bibliothèque du MuMa - Samedi 7 déc. à 11h30


Rencontre - Signature avec Nadine Berthelier, conservatrice en chef du patrimoine, autrice du premier ouvrage consacré à la vie et l'oeuvre du peintre animalier Georges-Frédéric Rötig, présent dans nos collections.

En présence de membres de la famille du peintre natif du havre et de Géraldine Lefebvre, directrice du musée.
 

Georges-Frédéric Rötig

« J’avais toujours eu l’idée fixe de faire de la peinture, et il faut croire que, tout jeune, j’avais déjà un faible pour les animaux, car rien ne m’a tant amusé que ces ménageries d’animaux en bois sculpté, quand j’étais enfant. » 

Georges Frédéric naît le 1er octobre 1873 au Havre. Fort de son intérêt pour la peinture, le jeune Rötig suit les cours de Charles Lhullier à l’école municipale des Beaux-Arts du Havre, avant d’être admis à l’École des beaux-arts de Paris, au début de l’année 1891.
Auteur d’une oeuvre abondante, Rötig se spécialise très tôt dans la peinture animalière. Âgé d’à peine vingt ans, il expose dès 1893 au Salon des artistes français un dessin au fusain, Bassets vendéens ; griffons. Trois ans plus tard, il réalise le frontispice d'un ouvrage de Gustave Lennier, directeur du Muséum d’histoire naturelle et d’ethnographie du Havre. Il se fait également illustrateur de nombreux magazines de chasse.
Son talent d’artiste animalier s’ancre dans une observation fidèle de la nature.
Il figure au demeurant dans la liste des artistes admis à travailler au laboratoire du Muséum national d’histoire naturelle en 1926.
La critique reconnaît rapidement les mérites de Rötig, qui est de ces peintres pouvant prétendre vivre de leur art.
Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1958, il décède trois ans plus tard à Paris, le 20 août 1961.

Extraits du Catalogue À l'école de Charles Lhullier (1824-1898) par Michaël Debris, attaché de conservation au MuMa

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