Le récolement des collections
Une présentation pour découvrir le travail de récolement est proposée au public jusqu'à fin avril 2015 dans le cabinet des dessins du MuMa.
Un inventaire stratégique
Les musées ont pour missions fondamentales de préserver, étudier et diffuser les collections dont ils ont la responsabilité. L’ensemble des 1120 institutions labellisées “musée de France”, régies par le Code du Patrimoine auquel a été intégrée la loi relative aux musées de France du 4 janvier 2002, a pour obligation de mener à bien le récolement de plus de 47 millions d’objets. Devant l’ampleur de la tâche, l’échéance légale du premier des récolements décennaux obligatoires, initialement prévue pour juin 2014, a été reportée au 31 décembre 2015.
Le récolement est l’opération qui consiste à vérifier la présence d’un bien dans les collections, sa localisation, l’état du bien, son marquage, sa conformité avec l’inventaire et avec les archives. Il s’applique à toutes les collections, qu’elles soient exposées, conservées dans les réserves, ou déposées dans d’autres institutions.
S’il relève d’une pratique ancienne, le récolement en voie d’achèvement est le premier qui relève d’une obligation légale s’appliquant à l’ensemble du patrimoine national, après plus de deux siècles d’existence des musées.
Cet immense chantier permettra à son terme une connaissance exhaustive et une meilleure gestion des collections publiques, renforcée par le développement d’outils communs. La base Joconde, consultable sur internet et ouverte à l’ensemble des musées de France, met déjà ainsi à disposition plus de 500 000 notices, constituant progressivement un inventaire national consultable par tous, amateurs, scolaires, chercheurs…
Le récolement est l’opération qui consiste à vérifier la présence d’un bien dans les collections, sa localisation, l’état du bien, son marquage, sa conformité avec l’inventaire et avec les archives. Il s’applique à toutes les collections, qu’elles soient exposées, conservées dans les réserves, ou déposées dans d’autres institutions.
S’il relève d’une pratique ancienne, le récolement en voie d’achèvement est le premier qui relève d’une obligation légale s’appliquant à l’ensemble du patrimoine national, après plus de deux siècles d’existence des musées.
Cet immense chantier permettra à son terme une connaissance exhaustive et une meilleure gestion des collections publiques, renforcée par le développement d’outils communs. La base Joconde, consultable sur internet et ouverte à l’ensemble des musées de France, met déjà ainsi à disposition plus de 500 000 notices, constituant progressivement un inventaire national consultable par tous, amateurs, scolaires, chercheurs…
- Vue d'ensemble de l'exposition sur le récolement. © MuMa Le Havre / Pauline Berthelot
- Vue partielle de l'exposition sur le récolement. © MuMa Le Havre / Pauline Berthelot
- Registre d'inventaire 1972-1999. Archive du MuMa. © MuMa Le Havre / Pauline Berthelot
- Maillet de cérémonie utilisé lors de la pose de la première pierre du Musée-Bibliothèque du Havre, ca 1840, métal argenté, ébène et Amarello (buis du Brésil). Don de Gabriel Bernet, 1960. © MuMa Le Havre / Pauline Berthelot
- Vue partielle de l'exposition sur le récolement. © MuMa Le Havre / Pauline Berthelot
170 années d’acquisitions à récoler…
Le musée d’art moderne André Malraux conserve environ 3700 œuvres, dans différents domaines techniques : peinture (1600), arts graphiques (1700), sculpture (80), photographie (170), objets d’art (150). Environ 300 œuvres sont aujourd’hui présentées en salle, la majorité étant conservée en réserves, pour des raisons d’espace et de conservation. Cette collection est le fruit d’une histoire longue de 170 ans.
Le premier musée du Havre, inauguré en 1845, est une structure municipale qui accompagne l’essor industriel du Havre, le développement de l’École des beaux-arts et une politique culturelle de soutien aux artistes. Les collections sont constituées d’acquisitions de la Ville, de dons et legs ainsi que de dépôts de l’État. En septembre 1944, le musée est détruit par les bombardements. La plupart des sculptures sont détruites, mais les peintures et dessins, évacués, sont très largement préservés.
En 1961, André Malraux inaugure le musée-maison de la Culture. Les collections continuent à s’enrichir progressivement de nouvelles acquisitions, bénéficiant également de dons importants tels que le legs de Madame Dufy, ou les donations des collections d’Olivier puis d’Édouard Senn par Hélène Senn-Foulds. C’est au cœur de cette vaste histoire, histoire d’un lieu et des évolutions des pratiques de la conservation du patrimoine, histoire du goût et des donateurs, que le récolement invite à se plonger…
Le premier musée du Havre, inauguré en 1845, est une structure municipale qui accompagne l’essor industriel du Havre, le développement de l’École des beaux-arts et une politique culturelle de soutien aux artistes. Les collections sont constituées d’acquisitions de la Ville, de dons et legs ainsi que de dépôts de l’État. En septembre 1944, le musée est détruit par les bombardements. La plupart des sculptures sont détruites, mais les peintures et dessins, évacués, sont très largement préservés.
En 1961, André Malraux inaugure le musée-maison de la Culture. Les collections continuent à s’enrichir progressivement de nouvelles acquisitions, bénéficiant également de dons importants tels que le legs de Madame Dufy, ou les donations des collections d’Olivier puis d’Édouard Senn par Hélène Senn-Foulds. C’est au cœur de cette vaste histoire, histoire d’un lieu et des évolutions des pratiques de la conservation du patrimoine, histoire du goût et des donateurs, que le récolement invite à se plonger…
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Billet de blog du lundi 23 mars 2015
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